NETTUNO - Roma

      Dimanche matin , à nouveau lever précoce pour le train de 7h26 de Rome Termini où nous débarquons à 8h30 . Temps resplendissant ce dimanche matin , la ville est plus calme qu’à l’accoutumée.  Metro pour la piazza del Popolo puis nous descendrons la via del Babuino vers piazza di Spagna puis Trevi . Mais avant ce classique touristique,  petit déjeuner au frais à la terrasse d’un bar ... 

       Les lieux sont toujours aussi séduisants et les touristes (nous en sommes) de plus en plus nombreux au fur et à mesure que l’heure avance. Mais nous pouvons aborder la fontaine de Trevi et l’admirer sans avoir à jouer des coudes . Vu et revu mais toujours saisissant.  Puis petit détour pour le moderne monument à Victor Emmanuel , classico-baroque moderne ressemblant à un gâteau américain ! Quand nous arrivons au Panthéon il y a plus de monde et la visite est interdite pour cause d’office religieux . Mais le bâtiment vu de l’extérieur est déjà impressionnant , nous admirons les énormes colonnes porche d’entrée et l’équilibre parfait lieu malgré son gigantisme debout depuis 27 avJC (souvenons nous d’Agripa « rencontré » l’an dernier à Axium et ici même) . 

     Nous descendons vers la piazza Navonne toute proche, l’ovale de la place est du au fait que c’était un ancien hippodrome depuis Dioclétien qui a conservé cette forme malgré les siècles! Les 3 fontaines sont un régal pour les yeux et apportent une sensation de fraicheur, il est 11h et le soleil est bien présent. L’église de Santa Agnese in Agone nous ouvre ses portes et son ombre fraiche . Nous tombons sur la répétition des chants de la messe de midi par une chorale qui profite avec bonheur de l’acoustique des lieux, nous sommes transportés par ces voix et un ave maria magnifique clos ce concert. Dans cette église ronde entourée de 4 absides, forme inhabituelle, avec de magnifiques peintures, toute la richesse du baroque du XVIIème siècle, éclairage discret respectant la lumière des vitraux, nous sommes plongés dans l’intemporel et le mystique accentué par la musique .

     Le style baroque avec ses débordements, sa surcharge architecturale et décorative est le comble du kitch et pourrait être parfaitement indigeste , mais son adaptation aux lieux et son parti pris spectaculaire conduit à une telle mise en scène que l’on est entrainé dans son sillage . Les artistes qui ont réalisé ces oeuvres, ici Borromini ailleurs le Bernin, ont révélé un génie qui résiste au temps et leurs oeuvres doivent être admirées in situ pour en saisir « l’âme ».

         Maintenant il est temps de passer aux choses bassement matérielles : c’est quand qu’on mange ! descendons donc vers Campo di fiori , place de marché ,en route arrêt au « Forno » boulangerie dans laquelle nous avons nos habitudes ils font des pizza à nulle autre pareilles , la garniture est ajoutée sur une pizza à la tomate : aubergines /mozza , Verdura/formaggio , Prosciuto/mozza ..., ..des délice que nous mangeons debout . La variété apparait sans limites et varie au fur et à mesure de la disparition de la fournée en cours , ce qui va très vite , il faut suivre . Puis un petit bar nous accueille à bras ouverts, au sens propre puisque la serveuse nous embrasse comme de vieilles connaissances; ce sera une birra grande que nous prenons au pichet  ! Mais on partage : 1litre pour 4 , mais 2 fois . Repos .  

   L’après midi nous longeons les rives du Tibre tout proche, qui nous conduit au Castel Sant Angelo , le spectacle est magnifique car c’est encore un spectacle. Il est saisissant de voir apparaitre a travers les platanes de larve opposée cette forteresse massive, mausolée de l’empereur Hadrien transformé au cours des siècles en fort de défense ou en prison, accessoirement en palais , ses dimensions imposantes restent harmonieuses  et au premier plan le pont avec ses élégantes statues d’anges tous différents (Le Bernin).

     Nous montons vers la place saint Pierre, là encore chef d’oeuvre de mise en scène alliant le grandiose (grandiloquent ?) à l’harmonie . La queue nous décourage de pénétrer à l’intérieur , préférant déambuler sous les colonnades. 

       De là le métro nous permet d’un bond d’aller jusqu’au Colisée qui nous apparait dès la sortie dans son imposante splendeur, malgré le souvenir sanguinaire des jeux qui s’y déroulaient . 

     Le même métro nous ramène à notre café favori (Portofino café via Cola di Rienzo) pour une birra grande servie avec des antipasti qui forment un véritable repas (pour nos appétit modestes!) . 

     Métro, train, bateau, dodo . La journée a été bien remplie , avec le bonheur de repasser par cette ville que nous adorons, pas uniquement par sa beauté mais par la vie qui se déroule dans un décors somptueux . C’est une spectacle !

Comments

[bruno]

Tout à fait d'accord avec vous, je n'y ai passé qu'une journée mais quels souvenirs !!

Bisous



Bruno