Côte d’Azur- Sur la route du retour

L’arrivée aux iles de Lérins fut une escale de repos bien venue après la traversée mais surtout un intermède entre la tranquillité  des iles et l’agitation ostentatoire de la côte . Venus de Macinaggio et ce qui nous était apparu comme de l’agitation la bas, le mouillage des iles et l’animation qui y régnait fut un vrai changement. Entre sainte Marguerite et saint Honorat le chenal est autorisé au mouillage, mais et heureusement les Jet-ski sont interdits et la vitesse limitée à 5n … et cela est respecté. Donc un certain calme règne. Et les jeux d'eau sont bien venus . Le nombre de bateaux est encore raisonnable (nous sommes avant la 14 juillet) leur taille l’est moins, 25m ne prête pas à un regard. 

     Le « cata Pizza » installé là depuis quelques années en fait d’excellentes et avec le sourire. Cela se sait si bien qu’il faut réserver le matin pour le soir (voire pour le lendemain). Quand nous quittons ce mouillage c’est la cohue ou plutôt l’autoroute!  Les bateaux vont et viennent, non pas dans tous les sens mais de toute leur vitesse possible, ils longent la côte si pressés d’arriver… là où il semble si important d’aller très vite. Les jet-skis sont réapparus, les monstres flottants à étages, les vedette rapides aussi et de rares voiliers se gangassent dans les mascarets levés par tous ces engins… 

   Au beau milieu de toute cette animation nous voyons passer à coté de nous, ce qui était attendu pendant toute la traversée, une troupe de Dauphins, tranquilles il passent leur chemin imperturbables, un petit saut de temps en temps. Ils ne vont tout de même pas jusqu’à jouer devant notre étrave la circulation n’est pas propice au jeu semble-t-il. Mais nous avons eu loisir de les observer.

    Escale à port Fréjus où nous avons réservé (par internet sur Navily) 14 juillet oblige. WE familial bien agréable. Le port est finalement bien calme, les plages le sont beaucoup moins.

    En route vers la rade d’Hyères nous rencontrons le même charroi sur notre route, le vent nous permettant de naviguer paisiblement à la voile à 5n tout de même, les immeubles flottants étant ici monnaie courante 60 à 80m plus tous les petits d’une vingtaine de mètres . Soudain nous passons le Cap Taillat (juste avant Cavalaire) et voila que ce ne sont plus que des voiliers qui nous entourent. Et en plus de taille raisonnable, pas plus de 15m. Modestes quoi! Le changement est saisissant par sa soudaineté. Et comme nous sommes grand largue nous en profitons pour « régater » de loin avec tous ces voiliers, réglages de voile, options de route … 

    C'est un euphémisme de dire que le temps est instable.....vent comme ciel .

   

Heureusement il ne nous est pas encore tombé sur la tête.

Voilà nous allons boucler la boucle à Porquerolles puis nous rentrons à petites étapes vers l’étang, en jonglant avec les vents d’ouest, c’est à dire en les évitants quand ils deviennent méchants . Manon a quitté le bord, Djambo nous devance un peu dans le retour. Nous profitons de ces quelques jours avec Léane … 

 Le bonheur .

Comments

[pantaianav]

Le bonheur n'est pas l'instant, mais Ce que l'on savoure ... Et souvent on ne savoure pas avec assez d'attention ?

[bruno]

Tu as tout dit, la famille le bonheur ....

Merci de nous faire partager ces moments privilégiés

Bisous



Bruno